La maladie est due à une infection du sang par un parasite du genre Plasmodium. Le paludisme est transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle, du genre Anopheles, elle-même infectée après avoir piqué un homme impaludé : la femelle, en prenant le repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte le parasite. Les mâles ne piquent pas.
En Guyane deux espèces de parasites du genre Plasmodium sont présents sur le territoire et à l’origine de la maladie chez l’homme :
Le moustique qui transmet le paludisme est actif la nuit. C’est donc sur la période allant du coucher au lever du soleil que vous risquez le plus d’être piqué et que vous devez vous protéger.
Les symptômes observés
Les principaux symptômes sont les suivants :
Des cycles typiques alternant fièvre, tremblements avec transpiration intense, peuvent alors survenir : c’est "l’accès palustre".
Si vous présentez ces symptômes :
Lorsque vous êtes malade : un diagnostic précoce et un traitement rapide sont très importants pour maîtriser la maladie, cela permet d’en raccourcir la durée et limite les complications éventuelles. Il est essentiel de prendre les médicaments jusqu’à la fin du traitement. Les femmes enceintes, les enfants sont particulièrement fragiles vis-à-vis du paludisme.
Les délais d’incubation sont variables et peuvent être longs, c’est pourquoi pour toute consultation chez un médecin en cas de fièvre, et dans un délai de 12 mois suivant votre retour d’une zone à risque, il est important de l’informer que vous avez voyagé dans une zone de circulation du paludisme.
Se protéger du paludisme
Il n’existe pas de vaccin à ce jour.
Il faut éviter les piqûres de moustiques : PROTEGEZ-VOUS
Les moyens de lutte existants sont les médicaments antipaludiques, la protection contre les piqûres de moustiques (utilisation de moustiquaires, répulsifs anti-moustiques etc.) et la lutte contre les moustiques vecteurs du parasite Plasmodium.